des médiateurs de conflits et des avocats (en tant qu'agents de paix et promoteurs de la concorde)
En Catalogne, les devoirs éthiques des médiateurs de conflit sont principalement régis par la Llei 15/2009, du 22 juillet, de mediació en l’àmbit del dret privat, ainsi que par le Codi de Deontologia de la Mediació de Catalunya, approuvé par la Generalitat de Catalunya. Ces principes garantissent l’éthique et la qualité de la pratique professionnelle de la médiation.
1. le volontariat et l’autonomie des partis
2. l’impartialité et la neutralité
3. La confidentialité
4. Indépendance et absence de conflit d’intérêts
5. Transparence et information des parties
6. Compétence et apprentissage tout au long de la vie
7. Diligence et bonnes pratiques professionnelles
8. Promouvoir le dialogue et la communication constructive
9. Interdiction d’avis juridique ou de décision finale
Réglementation de référence en Catalogne :
En Espagne, et plus particulièrement en Catalogne, la profession juridique a la responsabilité éthique et professionnelle de conseiller ses clients au moment opportun sur les différentes options de résolution des conflits. Cela inclut la possibilité de négocier, de parvenir à un accord à l’amiable ou de recourir à des méthodes alternatives prévues par la loi, en complément ou en remplacement de la procédure judiciaire.
Art. 20.1. b) Règlement de l'Ordre des avocats catalans du Consell dels Il-lustres Col-legis d'Advocats de Catalunya, tel que modifié par la résolution JUS/110/2019, du 22 janvier :
« Droits et obligations du professionnel du conseil juridique et du client :
1. Le client a le droit d’être informé par le professionnel qui le conseille ou le défend, et ce dernier a l’obligation d’informer son client des circonstances suivantes :
(…)
« b) les résultats possibles de leur action, sans promettre quoi que ce soit qui ne dépende pas exclusivement de cette action. Le professionnel du droit doit s’efforcer de dissuader le client de favoriser les conflits ou d’engager des actions en justice non fondées. Toutefois, l’avocat doit informer le client de la commodité des accords extrajudiciaires et des modes alternatifs de règlement des litiges prévus par la loi, autres que l’action en justice ».
Art. 12. 8 du Code de déontologie des avocats espagnols, approuvé par la session plénière du Conseil général des avocats espagnols le 6 mars 2019 :
« Le client sera conseillé et défendu avec le plus grand zèle et la plus grande diligence, en assumant personnellement la responsabilité du travail commandé, sans préjudice d’une éventuelle collaboration. Il s’efforcera toujours de trouver la solution la plus appropriée à la mission qui lui a été confiée, et le client sera informé en temps utile de la possibilité et des conséquences d’un accord ou du recours à des instruments alternatifs de règlement des litiges ».
Point 3.7.1 de la Charte des principes essentiels de la profession d'avocat européen et du Code de conduite des avocats européens. Adopté lors de la Session Plénière du CCBE du 28 octobre 1988 et amendé lors des Sessions Plénières du 28 novembre 1998, du 6 décembre 2002 et du 19 mai 2006 :
« 3.7.1 L’avocat doit toujours rechercher la solution la plus rentable et doit conseiller son client à tout moment sur l’opportunité d’un règlement ou de méthodes alternatives de résolution des litiges.